Donation et transmission d’un bien immobilier : quelles pourraient être les difficultés ?
Il est essentiel de connaître les règles relatives à la donation, car les implications lors de l’ouverture de la succession peuvent être lourdes de conséquences. Des solutions existent pour faciliter la transmission d’un bien immobilier de son vivant à ses enfants ou à ses proches. Zoom sur les pièges à éviter et les solutions pour assurer sa succession.
Bien comprendre la donation pour éviter les pièges
La donation de son vivant est une opération couramment effectuée. Il s’agit d’un acte par lequel un parent transmet, alors qu’il est encore en vie, un bien immobilier à ses enfants. C’est au moment de la succession que le reste à devoir est calculé afin d’assurer l’égalité de traitement entre les héritiers.
Les donations doivent faire l’objet d’une déclaration à l’administration fiscale, qui contrôle minutieusement les sommes données par rapport aux revenus déclarés. En cas d’emprunt immobilier, effectuer un prêt sans intérêt peut être considéré comme une donation s’il est prouvé que l’emprunteur n’a jamais remboursé son prêt.
Par ailleurs, il est recommandé de faire appel à un courtier crédit immobilier, qui vous conseillera sur le crédit immobilier adapté à votre projet personnel. Une donation est irrévocable. Il est ainsi préférable pour le donateur de ne pas se défaire trop rapidement de son patrimoine.
Un acte de donation ne doit pas être considéré avec légèreté. Il s’agit d’un acte juridique important aux conséquences parfois lourdes. Il existe deux sortes de donation, dont la donation-partage. Elle est à réaliser devant le notaire et en présence de tous les héritiers. Concernant la donation simple, celle-ci peut se faire devant le notaire ou de manière directe.
Choisir la bonne solution pour bien transmettre son bien immobilier
Transmettre son patrimoine à ses héritiers de son vivant permet à un donateur de gérer au mieux sa succession, tout en jouissant d’avantages fiscaux.
La donation est l’une des solutions pour transmettre intelligemment un bien immobilier, une somme d’argent ou des objets de valeur à ses enfants. Une donation est exemptée d’impôts à condition que le montant n’excède pas 100 000 euros par parent et par héritier. Elle peut être effectuée tous les quinze ans.
Concernant la donation-partage, elle est recommandée pour les propriétaires possédant un important patrimoine et/ou qui ont de nombreux enfants. Son principal avantage, en comparaison avec la donation simple, se rapporte à la valeur des sommes données lors de la transaction, qui reste figée. Cela évite tout conflit entre les héritiers.
Il est également possible de procéder à un don d’usufruit. Le donateur reste propriétaire de son bien, tout en concédant son utilisation à ses enfants. Il peut également opter pour la nue-propriété ou le démembrement d’un bien. Cette solution lui permet de jouir pleinement de son bien jusqu’à son décès.
La SCI familiale est une autre solution préconisée pour transmettre un bien, en particulier pour le donateur ayant de nombreux enfants ou possédant un patrimoine important. Cette donation permet de répartir la valeur des biens du donateur en parts sociales.